TELECHARGEZ LES DEUX FICHIERS ET FAITES LE TRAVAIL
Voir le Fichier : MAO_Home_studio.pdf
LA M.A.O
L’expression « musique assistée par ordinateur » (MAO) désigne toute situation où l’outil informatique intervient dans le travail d’un musicien, qu’il soit compositeur ou interprète.
L’ordinateur devient un instrument, capable de modifier des sonorités préexistantes et d’en créer de nouvelles.
Le développement de la MAO témoigne des recherches sur le timbre (sonorité d’un instrument) durant la seconde moitié du XXe siècle, que ce soit dans le domaine de la musique savante ou des musiques actuelles.
Parallèlement, elle a renouvelé la conception traditionnelle du concert, permettant une interaction entre l’interprète et l’ordinateur.
Aurèle Briard, éducation musicale
___________________________________________________________________________
SQ1 S3 FAIRE UN ALBUM
De la création à la commercialisation
Enregistrement : Accompagnés par le directeur artistique, les artistes enregistrent beaucoup de versions et ne conservent que les meilleures. On essaye, on expérimente, on recommence, dans des studios qui coûtent plusieurs centaines d’euros par jour.
Mixage
Mastering
Pressage de l’album
Sortie de l’album : la maison de disques prépare la sortie de l’album. D’abord, l’environnement graphique de l’artiste (photos, pochette, livret) ; puis tout le matériel nécessaire pour convaincre (biographies, argumentaires, revues de presse, clip vidéo…) à destination des médias.
Promotion : les attachés de presse mettent en avant les albums auprès des journalistes, des programmateurs radio et TV, et de toute personne susceptible d’aider à son développement : relancer et convaincre, organiser des partenariats, tout faire pour que les médias l’aident à se faire connaître. Assister l’interprète ou les membres du groupe dans les interviews et éventuellement convier l’auteur et le compositeur à défendre l’album.
Distribution : Les représentants commerciaux sillonnent les routes de France pour convaincre les enseignes, les vendeurs de mettre en valeur cet album. Le même travail de sensibilisation s’effectue auprès des acteurs de l’internet et de la téléphonie mobile, qui sont des relais incontournables pour exposer le travail d’un artiste aux yeux et aux oreilles du public !
La réalisation d’un clip :
Selon les projets, la maison de disques décidera de faire un clip. Il faudra alors trouver le bon scénario, le bon réalisateur de clip.
Malgré tous ces efforts, les dizaines de personnes qui travaillent autour de l’artiste, les centaines de milliers d’euro investis, l’album ne trouve pas forcément son public. Parfois parce que les médias sont frileux, parfois parce qu’ils ne correspondent pas aux besoins du moment des radios, ou simplement à l’air du temps, à la mode. Quand un artiste est « en avance sur son temps », ou qu’il n’est pas tout à fait arrivé à maturité, ce sont deux ou trois albums, soit des années de travail et plus d’un million d’euro qu’une maison de disques va investir avant de, peut-être, permettre à l’artiste de rencontrer le succès. Alors seront enfin rémunérés les auteurs, compositeurs et éditeurs des chansons qui ont été à l’initiative du titre.
Evidemment, la « concurrence » est rude. Des milliers de nouveaux albums, dans tous les genres musicaux, arrivent dans les rayons des disquaires chaque mois. C’est le prix de la liberté de créer, c’est aussi le prix de la diversité culturelle. Comment une société pourrait-elle accepter de compter ses créateurs sur les doigts d’une seule main et de ne protéger que ceux qui ont les moyens de l’être ?
Après 1945, les musiques populaires en France,
comme dans beaucoup d'autres pays, la France va connaître un grand bouleversement
suite à l'invention du haut-parleur et des musiques commerciales ipso facto.
Le jazz subit aussi une désaffection en faveur des musiques commerciales qui triomphent.
Les ethnies se fondre dans la mondialisation générale.